Tout d’abord je tiens à remercier l’auteur pour son cadeau.
Je dois dire que le titre, forcément, m’a parlé. Je suis en plein dedans.
Et je me suis dit de suite, mais comment parler de la souffrance au travail alors que c’est tellement personnel ? Comment l’autre peut-il comprendre que l’on ne soit pas bien au boulot (physiquement et/ou psychologiquement).
Alors que je pensais prendre connaissance d’une histoire personnelle, j’ai découvert un livre qui décortique pas mal d’éléments qui font que le travail ne se passe pas comme il faudrait et explique que, de fait, cela engendre des dysfonctionnements et par extension, une souffrance.
Je ne vais pas m’étendre sur les réflexions de l’auteur qui, de part ses différents emplois, connaît cette souffrance depuis l’intérieur. Les explications qu’il nous donne sont accompagnées d’exemples qui nous permettent de mieux comprendre ce qui se passe tant au point de vue personnel qu’au point de vue de la gestion.
Je vais donc plutôt vous noter des phrases tirées du livre :
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“C’est pourquoi il me semble que l’entreprise moderne ne saurait plus aujourd’hui prétendre d’avenir sans s’engager résolument dans une gestion exemplaire des ressources humaines, qui aille bien au-delà de la simple déclaration d’intentions.”
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“En dépit d’une médiatisation grandissante des problèmes de souffrance au travail, reconnaître qu’on souffre, c’est montrer qu’on est faible. Et ceci va à l’encontre d’une certaine idée, d’un certain culte de la performance…”
Beaucoup de thématiques sont abordées : stress, délocalisation, management, finances de l’entreprise, salaire, document unique…
Je m’attendais vraiment à autre chose comme lecture. Toutefois, je ne suis pas déçue, car je l’ai trouvée instructive et variée dans ses explications. J’ai trouvé dommage, par contre, que l’auteur n’y ait pas parlé davantage de la souffrance physique qui joue sur tous les plans : travail moins rapide, prise d’anti-douleurs qui ne soulagent pas vraiment, estime de soi en berne, regard des autres difficile (surtout si le handicap n’est pas visible), toujours besoin de justifier quand on dit “je ne peux pas”… mais ça, c’est ce que je vis… hé Véro, tu t’emballes, là…
J’espère, Marc, qu’on aura encore l’occasion d’en reparler lors de dédicaces.