https://www.amazon.fr/Aniki-Jean-Bury/dp/2363720571Résumé
Ils sont peu nombreux, mais ils sont partout : les Prédateurs. Ils chassent la nuit, en meute, à la recherche de chair humaine. Le jeune Erwan est cependant une anomalie dans une de ces familles. Il est simplement … humain. En opposition avec ce mode de vie, malmené, il disparaît. C’est le moment que choisit Alain, son frère aîné, pour rompre avec ses pairs. Avec l’aide de Camille, une jeune scientifique, il va tenter de détruire cette bestialité qui est en lui. Tout en luttant contre une organisation de jeunes Prédateurs qui souhaite mettre le monde à feu et à sang.
Mon avis (rédigé le 2 août 2016)
Aniki, c’est le deuxième livre que je lis écrit par l’auteur. Un livre que j’ai ramené, tout comme Les dieux sans visage, des Imaginales.
J’ai retrouvé avec plaisir la plume de l’auteur dans une histoire au scénario qui m’a encore une fois étonnée : un humain dans une famille de Prédateurs… je vous défie de deviner ce que l’auteur a imaginé pour ses personnages et l’évolution de cette histoire.
Le seul point qui m’a un peu déstabilisée c’est le découpage de la deuxième partie… il m’a fallu un moment avant d’en comprendre la subtilité… d’autant qu’à la fin de la première partie, la réflexion que je me faisais c’était plutôt du genre : « mais qu’est-ce qui lui a prit d’écrire ça ??? ça va pas du tout là ! »
Aniki, pour moi, est un livre qui symbolise le sacrifice de soi, pour les autres. L’auteur arrive dans des situations périlleuses et dramatiques (que vivent ou plutôt subissent certains de ses personnages) à en extirper le côté humain qui les parcoure, bien qu’ils soient nés Prédateurs.
J’ai passé un bon moment, très émouvant parfois, avec Erwan, Alain, Camille et les autres. Faire, ou ne pas faire partie d’un groupe, d’une famille… c’est une question à laquelle nous sommes tous confrontés.
Encore une belle illustration pour ce livre de chez RroyzZ Editions. Bonne lecture !